Le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg - Ministère de la Culture
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Bloe Steen

Réalisateur: Tom Alesch

 

Producteur: CNA, CTE

 

Pays: Luxembourg

 

Année: 2007

 

Durée: 47 min.

 

Langue: Luxembourgeois

 

Sous-titres:  Français, allemand

 

 

Ufanks vum 20. Joerhonnert waren d'Schifergrouwe vun Uewermaartel mat zäitweis méi wéi 600 Beschäftegten déi zweetgréisst Entreprise zu Lëtzebuerg, direkt hannert dem Stol. Zanter de Betrieb 1986 opgehaal huet schéint d'Zäit um fréieren Industriesite am Ralenti ze laafen: eng 20 aal Gebeier, e puer Ruinen, e goudronnéierte Wee, raschteg Buggiën op raschtege Schinnen, an iwwerall dertëschent ass d'Natur am gangen sech hiert zereck ze huelen. Awer et gi Leit déi wëlle sech erënneren. Si wëllen Objetën a Plazen hunn, wou déi vergaange Welt ka weider liewen. Dëst ass hiere Film...

 

Au début du 20e siècle, les ardoisières de Haut-Martelange ont été à la deuxième position des entreprises industrielles au Grand-Duché de Luxembourg, directement après la sidérurgie. Elles comptaient par moments plus de 600 ouvriers et employés. Depuis que l'entreprise a cessé toutes ses activités en 1986, le temps semble s'être mis au repos sur ce site industriel d'antan. Aujourd'hui on y voit une vingtaine de dépendances, en partie en ruines, un chemin asphalté, des chariots délabrés sur des rails rouillés et une nature qui est en train de reprendre ce qui lui avait été emprunté. Pourtant, il y en a qui veulent se souvenir, qui veulent redonner une vie aux objets et aux endroits oubliés par le temps. Ce film est le leur ...

 

Moins connue que celle de l’acier, l’industrie de l’ardoise fut pourtant la deuxième industrie du Grand-Duché pendant longtemps. Retour sur l'histoire passionnante de l’ardoisière de Martelange, longue de plus de deux siècles….

Deux équipes de football s’affrontent sur un terrain. L’une d’entre elles se nomme « FC Les Ardoisiers ». Les joueurs sont bien incapables de donner une explication sur l’origine de cette appellation. D’ailleurs, beaucoup des habitants du Grand-Duché ont oublié ce que fût l’industrie de l’ardoise dans le pays.
Près de la frontière belge, au cœur de la campagne, des vieilles bâtisses abandonnées témoignent d’une activité passée. Des témoins se souviennent en parcourant les sites, tandis que des images d’archives laissent voir des mineurs descendre dans les galeries avec leurs lampes à carbure. Mais il est fait mention bien avant du site, dans les années 1790, date à laquelle la première ardoisière fut créée. La sédimentation et leur compression, due aux mouvements des plaques tectoniques, permirent la formation des roches, dont l’ardoise.
Au milieu du 19ème siècle, la famille ROTHER, originaire de Francfort, s’est installée dans la région de Martelange. En rachetant petit à petit toutes les ardoisières familiales environnantes et en créant des installations sur le site, les ROTHER ont fait de l’ardoise la seconde industrie luxembourgeoise après l’acier.
D’anciens mineurs et tailleurs témoignent à la fois de l’autorité et des pratiques de Monsieur ROTHER et d’un quotidien rude, soumis à l’humidité, la cadence, la fatigue et la poussière. Dans les différentes « chambres » de la carrière Johanna notamment, il fallait extraire d’énormes blocs d’ardoise entiers, pour les remonter au jour. Là, on octroyait à chaque tailleur un lot. Selon la qualité de la pierre, friable, ces ouvriers avaient plus ou moins de rendement, et donc plus ou moins de salaire. Les monticules de déchets d’ardoise sont à présent recouverts de végétation et la silicose a emporté bon nombre d’ouvriers.
Christine ROTHER aura été la dernière de la famille à diriger l’industrie ardoisière. La concurrence à moindre coût et de meilleure qualité, ainsi que l’utilisation de l’Eternit achevèrent une histoire débutée il y a près de 200 ans.
Aujourd’hui, l’association Frënn vun der Lee - Les Amis de l'Ardoise, tente de faire revivre le site et son patrimoine.

Informations complémetaires:

 

Image: Pol LINDEN - Son: Alain GONIVA, Philippe KOHN, Gilles LAURENT, Marc MERGEN - CTE, Philippe MERGEN, Carlo THOSS - Montage: Misch BERVARD - Musique: Marc MERGEN - CTE - Assistants caméra et lumière: Roby SCHAULS, Caroline SCHULER, Carlo THIEL - Animation: Alain RICHARD - Narrateur: Marc LIMPACH - Montage son: Pia DUMONT - Mixage: Michel SCHILLINGS - Photographe de plateau: Romain GIRTGEN - Télécinéma: Patrick FEUERSTEIN - Assistant de réalisation Tournage: Luc HOLCHER, Victor MARQUES - Videotransfert: David GOMES, Jessica SCHLUNGS - Scan et retouches des photos: Lucien URWALD - Graphisme: Gerry MANDERSCHEIT, Joelle WAGNER - Etalonnage: Carlo DABE - Recherche des archives: Anne SCHILTZ - Recherche complémentaire: Betty FABER, Raymond FABER, Josette MARX, Viviane THILL - Secrétariat et comptabilité: Nathalie NOËL - Production: Joy HOFFMANN, Roger MEYRATH, Stéphane CABOCHE - Direction de production: Tom ALESCH - Conseiller réalisation: Anne SCHROEDER - Conseillers spécifiques: Francine COCARD, Roby COLBACH, Raymond LINDEN, Claude SCHOCK - Script, Doris THILMANY - Musique additionnelle: Steve KASPAR - Soundfields - Equipement technique: Centre de technologie de l’éducation, Centre national de l’audiovisuel, Broadcasting Center Europe, Studios Philophon.

Archives: René LECLERE « Ardoises », 1938 (Film et chutes), Ecole industrielle et commerciale « Excursion du 25 mai 1939 à Martelange », Michael DIELS, Joseph FUSULIER, Jean JAVEAU, Miche KAFFMAN, Marc KERGER, Jean-Marie OTTELE, Eugène SCHMITT, Dina THILL, Centre Culturel de la Haute-Sûre (Martelange), Centre national de l’audiovisuel, Editions du Luxemburger Wort, Frënn vun der Lee, www.industrie.lu, Musée national d’histoire et d’art Luxembourg, Photothèque de la Ville de Luxembourg.


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