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Heim ins Reich
Réalisateur: Claude Lahr.
Producteurs: CNA, Nowhere Land Productions
Année: 2004
Durée: 118 min.
Langues: luxembourgeois, anglais, français, allemand
Bonus:
- Séquences inédites
- Reicharbeitsdienst
- Fräiwëllegekompanie
- Peenemünde
- Films supplémentaires
- Hinzert
- Lëtzebuerg ass fräi
- De Massaker vu Sonnenburg
- Making of
- Bandes-annonce
- Photos de tournage
L'invasion du Grand-Duché de Luxembourg par l'armée allemande débute en 1940. Dès lors, et pendant plus de 4 ans, le pays se retrouve occupé par les nazis qui tentent par tous les moyens d'intégrer le Luxembourg au Reich allemand. Toute la population luxembourgeoise se retrouve ainsi exposée à une terrible oppression. Ceux qui tentent de résister risquent leur vie et celle de leurs proches. Pourtant, l'opposition des Luxembourgois se raffermit tout au long de l'occupation, obligeant les Allemands à recourir à des méthodes toujours plus radicales.
L'histoire du Grand-Duché sous l'occupation nazie laisse aujourd 'hui encore des traces de blessures profondes au sein de la société luxembourgeoise.La plupart des Luxembourgeois ont finalement refusé l'annexion par l'Allemagne nazie. La tentative d'inégration du Luxembourg au 3ième Reich provoqua ainsi un effet contraire. Plus qu'une autre période, l'occupation allemande du Luxembourg fut détérminante pour que les Luxembourgeois prennent conscience de leur identité nationale propre.
A travers divers témoignages et à l'aide de séquences filmées à l'époque, Heim ins Reich raconte le calvaire qu'ont traversé le Luxembourg et sa population pendant l'occupation allemande entre le 10 mai 1940 et le 10 septembre 1944. Alors que les nazis décident de germaniser de force le Luxembourg et d'intégrer les jeunes Luxembourgeois dans la Wehrmacht, le peuple luxembourgeois réagit. Même si beaucoup rejoignent la VdB (Volksdeutsche Bewegung) ou la Hitlerjugend de peur de perdre leur travail ou d'être déplacé de force en Allemagne, seule une minorité, appelée les "Giele Männercher", applaudit effectivement l'adhésion du Luxembourg à l'Allemagne nazie. La plupart des témoins présents dans le film ont fait partie d'une autre minorité, celle qui s'est activement engagée dans la résistance contre l'occupation allemande, souvent au risque de leur vie. Lors d'un recensement racial organisé par les nazis le 10 octobre 1941, les Luxembourgeois, en se déclarant de nationalité luxembourgeoise et en se prononçant pour le luxembourgeois comme leur langue maternelle, montrent que malgré les efforts du Gauleiter Simon, la germanisation du pays a échouée.
Parmi la population juive au Luxembourg, beaucoup ont réussi à quitter le pays avant la fermeture des frontières et quelques-uns ont pu trouver refuge dans des familles luxembourgoises. Mais d'autres n'ont pas réussi à éviter la déportation dans des camps de travail ou de concentration allemands. Beaucoup de jeunes hommes enrôlés dans la Wehrmacht ont laissé leur vie au front russe ou ont vécu l'enfer dans les prisons russes après la fin de la guerre. Ceux qui ont refusé de rejoindre l'armée allemande ou qui ont pu déserter, ont par la suite dû se cacher au Luxembourg. Beaucoup de familles luxembourgeoises ont accepté de cacher les jeunes hommes dont la désertion est considérée comme une preuve de leur loyauté à la patrie. Peu nombreux sont ceux qui, engagés dans la résistance, ont réussi à rejoindre les maquisards français ou la résistance belge. Les moins chanceux ont été envoyé dans les camps.
La libération du pays par les Américains le 10 septembre 1944 est ressentie comme un énorme soulagement par toute la population. Mais ce long calvaire ne sera terminé définitivement qu'après la bataille des Ardennes qui a ravagé le Nord du Luxembourg entre décembre 1944 et janvier 1945.